Ce dégueulis habituel mis en avant par la presse
On a malheureusement pris l’habitude de lire Marine Le Pen se voir servir la soupe dans tous les journaux qui sont proches de sa vision nauséabonde de la société, tels l’Express ou le Point.
On a découvert que les quotidiens dits de référence tels le Monde ou le Parisien avait pris pour habitude de demander son avis sur tout au FHaine pour mieux masquer les incuries réelles de nos gouvernants qui protègent la minorité possédante et leurs intérêts.
La presse qui protège le pouvoir libéral en place en se servant du FHaine comme d’un diable de confort, on en avait donc pris l’habitude. Aider ce parti à basculer dans une situation de parti comme les autres au nom de la sacro sainte démocratie qui permettrait donc même de valoriser des défenseurs de la haine et de l’exclusion de tout ce qui n’est pas blanc et français de pure souche, est devenu une constante de la presse écrite.
On vient encore de passer un nouveau stade dans la banalisation de ce parti xénophobe puisqu’un représentant historique de la presse spécialisée, en l’occurrence la Revue des Vins de France, vient de mettre en avant un article de Jean-Marie Le Pen, multi-condamné récidiviste pour coup et blessures, redressements fiscaux, apologie de crime de guerre et autres joyeuseté du genre, article titré » les off de Jean-Marie Le Pen mais pas seulement » .
En dehors de l’interrogation de voir un politique de cette réputation interrogé dans un magazine grand public sur le vin, mais on sait que ce journal est devenu aussi people que Paris match, on peut y lire des joyeusetés du style « J’ai eu la chance d’avoir faim et d’avoir froid. Ce sont des cadeaux de la vie exceptionnels que ne connaissent même pas les pauvres qui n’ont faim et froid que très rarement. Je pense même que les clochards sont souvent responsables de leur situation », propos n’ayant rien à voir avec cette presse spécialisé et son sujet le vin, mais qui du coup contribuent à normaliser cette culpabilisation abjecte envers les plus démunis, envers les différences, idées nauséabondes que tentent en permanence d’insuffler ce parti de la haine.
Cet énième constat de la dégénérescence des règles déontologiques, des barrières salvatrices pour une démocratie qui sont franchies une fois de plus au nom du pluralisme permettant d’écrire tout ce qui est plus que dégueulasse, est le signe d’un journalisme très malade, pantin d’un système de possédant qui tient les fils du capital de la RVF comme de tant de journaux.
Le Conseil National de la Resistance qui avait parfaitement identifié les enjeux de l’indépendance et de la liberté de la presse écrite en réclamant « son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères afin qu’elle soit délivrée de l’argent et de la corruption », doit dans son entier se retourner dans sa tombe tant la déliquescences de ce parangon de presse actuelle est à l’opposée d’une presse libre, indépendante et dont la déontologie lui permettrait de nous éviter ce genre de mise en lumière effectuée par la désormais très peu respectable Revue des Vins de France.