Archive pour avril, 2010

Coupable…mais pas coupable…ou si peu

Coupable…mais pas coupable…ou si peu dans politique pasqua_cigare

                   deux poids, deux mesures contre la délinquance…

Publié dans:politique |on 30 avril, 2010 |2 Commentaires »

La vérité sort de la bouche des banquiers….

Interview surréaliste qui se suffit à elle-même par Bernard Thomasson sur France Info de Marc Fiorentino, PdG d’Euroland Finance, créateur d’Allo Finance et éditorialiste à BFM et La tribune, un repenti en quelque sorte….:

Bernard Thomasson : «Quel avenir pour Goldman Sachs, il y a un risque réel, pour eux 

Marc Fiorentino : «Non, aucun, je pense qu’on va se retrouver dans une… On est dans la commedia dell’arte, hein, on est dans le grand guignol, là, tout le monde va hurler, tout le monde va pousser des cris, d’ailleurs je…»

Bernard Thomasson : «C’est pas très rassurant, ce que vous dites, parce que le G20 nous dit on va…»

Marc Fiorentino : «C’est ce que j’allais vous dire, le G20 nous dit ça depuis deux ans, je voudrais vous demander …»

Bernard Thomasson : «C’est peut-être long à mettre en place, non ?»

Marc Fiorentino : «Je voudrais vous demander ce qui a été fait depuis deux ans. On nous a dit :

«on va lutter contre les hedge funds», la semaine dernière les chiffres sont parus sur les hedge funds, ils n’ont jamais autant collecté d’argent que cette année, ils sont proches de leurs records.

«On va lutter contre les bonus», l’année dernière a été l’année record pour les bonus.

«On va lutter contre les paradis fiscaux» : ils sont toujours là, ils sont juste passés de noir à gris puis de gris à blanc, on ne sait pas par quel miracle.

«Et on va lutter pour la réglementation financière», et on vient d’assister au G20 finance ce week-end, et à la sortie du G20 finance, quel a été le communiqué ? Le communiqué a été de dire : on ne s’est mis d’accord sur rien, parce que notamment le Japon, le Canada, et l’Australie ont dit : aucune réglementation financière.»

Bernard Thomasson : «Donc les politiques nous mentent.»

Marc Fiorentino : «Les politiques nous mentent, les politiques nous abreuvent d’histoires. On a vu combien de G20, combien de déclarations d’Obama depuis qu’il est là en disant : “Attention Wall Street, tremblez, voilà, j’arrive” ? Il avait dit ça, c’était son premier discours dès qu’il avait été intronisé, il avait dit qu’il lutterait contre les bonus, et il se trouve que les bonus ont été les plus élevés»

Bernard Thomasson : «Imaginez ce que pensent les gens qui nous entendent en ce moment, ils vont se dire, mais qu’est-ce qu’il faut faire, il faut faire la révolution, il faut aller brûler des banques, faut… ?»

Marc Fiorentino : «Je suis toujours assez surpris de voir que finalement il n’y a jamais de manifestations devant les banques, je trouve ça assez étonnant.»

Bernard Thomasson : «Voilà, Marc Fiorentino, moi je suis surpris de vos propos, vous qui avez dirigé des banques américaines en Europe…»

Publié dans:politique |on 28 avril, 2010 |Pas de commentaires »

L’Europe qui protège qu’ils disaient…..

Athène, le 23 avril 2010

Chers camarades, ce matin, le Premier ministre grec a annoncé son intention d’utiliser les mécanismes de l’UE et du FMI pour répondre à la crise. Cette perspective est un choix désastreux pour la Grèce et annonce des développements négatifs pour tous les peuples en Europe. Synaspismos et le Parti de la Gauche européenne ont déjà proposé des alternatives pour faire face à la crise.  Les forces dominantes en Europe, conduites par le système financier européen, la Banque centrale européenne et la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, avec le Premier ministre grec et son gouvernement ont tout fait pour mettre en place ce choix désastreux. Il est maintenant demandé au peuple grec de payer le prix d’une crise pour laquelle il n’est absolument pas responsable. Le peuple grec est opposé à ces options. Le gouvernement de Papandreou refuse même de demander au Parlement d’approuver son choix. Synaspismos et notre coalition SYRIZA, demandent un référendum immédiatement! C’est sur les épaules des travailleurs grecs que repose maintenant la grande responsabilité de résister à ces décisions, au nom des générations futures – au nom de tous les travailleurs et des peuples européens. 

Chers camarades, nous vous invitons à envoyer aux membres de votre parti, mais aussi à toute la classe ouvrière et aux citoyens, non seulement un message de soutien au peuple grec, mais aussi un message de collaboration et de coordination avec notre action, afin de développer les luttes partout en Europe, contre l’attaque subie par le peuple grec aujourd’hui et à laquelle devront faire face tout le peuple européen demain.
Nous devons résister ensemble.  Changeons l’Europe ensemble et transformons-là en une Europe de paix, de démocratie et de justice. Agissons maintenant.
 

Alexis Tsipras, Président de Synaspismos (équivalent du Parti de Gauche en Grèce)

Président du Groupe Parlementaire de SYRIZA »

Publié dans:politique |on 27 avril, 2010 |3 Commentaires »

cherche moto désespéremment pour remplacement urgent d’un ministre…

cherche moto désespéremment pour remplacement urgent d'un ministre... dans politique PAS-DE-PRIX-LITTERAIRE-POUR-ESTROSI

La non assistance à personne en danger, c’est quotidiennement que son gouvernement la promulgue.

Encore 2 ans à attendre pour qu’il déblaie le champ politique et social pollué par ses commentaires insultants pour les plus dignes des salariés en lutte.

Publié dans:politique |on 21 avril, 2010 |Pas de commentaires »

Le bon exemple des cheminots…

A quoi doit servir une grève? revendiquer certes, mais pour qu’elle soit efficace, que les négociations aboutissent, il s’agit de déranger les habitudes et modes de fonctionnement de ceux qui tiennent le pouvoir décisionnel, et si possible en gênant le plus grand nombre pour que l’opinion soit alertée des revendications tues par ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change.

La grève actuelle à la SNCF est exemplaire à plus d’un titre. D’abord sur le mode opératoire qui ne jure que par la grève continue, seule capable de contraindre les dirigeants à réagir pour éviter la montée de la grogne des usagers et limiter les pertes de chiffre d’affaire.

Si dans un premier temps les dirigeants font tout pour discréditer la grève en conditionnant toute négociation à une reprise du travail et en affichant une gestion de la grève sans difficultés, c’est bien la motivation affichée dans la poursuite de cette grève qui permet une focalisation médiatique sur les revendications et sur la méthode employée par la direction pour éviter tout dialogue social, les usagers constatant par eux-mêmes que leurs déplacements quotidiens sont fortement perturbés par ce refus du dialogue ou ce dialogue conditionné.

La mobilisation a beau être plutôt faible, elle est tenace, radicale, elle coûte cher et démontre en quoi les belles paroles ou les jolies conventions signées sur le dialogue social ne sont que foutaises. Cela l’opinion publique le constate et si l’usager est usé car pénalisé dans son quotidien alors qu’on lui dicte que tout va bien, il ne peut que se retrouver dans la dénonciation des méthodes habituelles actuelles en vigueur dans les entreprises ou le chantage et le non respect des engagements sont monnaie courante.

Le bon exemple des cheminots… dans politique

Exemplaire, cette grève l’est aussi de part les revendications qu’elle porte en matière de service public. Les cheminots sont bien placés pour observer la dégradation de leurs horaires de travail, la diminution des effectifs d’entretien, la suppression de toutes les lignes censées être non rentables (notion absurde en matière de service public), l’enrichissement de façade de la SNCF que l’on a séparé en deux (création de réseau Ferré de France en 1997) pour socialiser les dettes chez l’un et maximiser les profits chez l’autre en ne gardant que ce qui est rentable, l’objectif libéral étant à terme de sortir du public cette entreprise qu’il s’agit de valoriser aux yeux des actionnaires, en faisant payer les dettes d’infrastructure via RFF à l’ensemble de la communauté.

Evidemment la SNCF n’est pas un cas isolé dans le démembrement actuel des services publics, c’est même un concentré de ce que l’on prend au bien commun, à l’opposé des intérêts de chaque citoyen usager, c’est un appauvrissement global de la richesse du pays redistribué vers l’intérêt d’un petit nombre.

Enfin cette grève, je la trouve remarquable pour l’exemple qu’elle apporte en matière de lutte syndicale, ou quand les syndicats affichent une priorité d’entreprise pour un combat d’intérêt général, avant des intérêts nationaux d’affichage, tel le ridicule FO censé réserver ses forces pour le futur combat sur l’avenir des retraites qui ne l’empêchera pourtant pas de prôner de multiples journées de grèves alternées lorsqu’il s’agira de préserver ce qu’il y a à sauver, usant et fatigant la motivation du plus grand nombre pour un effet en terme de résultat obtenus désastreux.

Je sais bien que mon soutien infaillible au combat actuel des cheminots est loin d’être largement partagé par les nombreux usagers pénalisés tous les jours, mais je suis persuadé qu’il faut parfois être impopulaire (je parle des cheminots) pour faire jaillir la vérité du combat mené, combat qui dépasse de très loin les intérêts corporatistes que l’on voudrait laisser transparaitre. Quelque part, nous sommes tous des cheminots.

Publié dans:politique |on 12 avril, 2010 |8 Commentaires »

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