Archive pour novembre, 2009

Toujours pas peur?

Sarkozy: « Des réservistes expérimentés seront recrutés comme délégués à la cohésion police-population. Ils s’appuieront sur des « volontaires citoyens de la police nationale« , c’est à dire des habitants dont je veux engager le recrutement pour qu’ils s’impliquent dans la sécurité de leur propre quartier. »

Relévé par Jean-Luc Mélenchon , mais qu’est-ce qui nous éloigne encore d’une dictature en gestation?

Publié dans:politique |on 29 novembre, 2009 |4 Commentaires »

Ceux que l’on enjambe dans la rue……

« Je veux, si je suis élu président de la République, que d’ici 2 ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. »

Voilà la jolie promesse populiste proférée par Sarkozy lors de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle de mai 2007.

Tout le monde s’en souvient, effectuée au moment de l’action citoyenne des enfants de Don Quichotte de décembre 2006, cette promesse cynique correspondait en parallèle aux promesses de Boutin et de De Villepin pour un chantier national prioritaire ayant débouché sur la très populaire et médiatique mesure du droit au logement opposable ainsi qu’une batterie de 100 mesures censées améliorer le sort de tous ceux qui vivent dehors.

Trois ans plus tard, non seulement Sarkozy n’a rien éradiqué du tout, non seulement il a apposé son style répressif en expulsant les tentes posées par les enfants de don quichotte sur les quais de seine face à Notre-Dame avec perte et fracas au cours du mois de mai 2009, mais en outre sur les 100 mesures prioritaires promises par le gouvernement De Villepin, seules 29 mesures sont en cours d’engagement et uniquement 2 sont appliquées, et donc, 3 ans après, 69 mesures promises en faveur du logement de tous, ne sont toujours pas mises en œuvre.

Bien sûr, comment encore s’offusquer d’un tel abandon volontariste quand on constate les priorités affichées par Sarkozy dans sa politique, plus focalisée à expulser du sans papier qu’à loger les sans-abris, mais tout de même :

-         le ministère du logement est passé entre temps au rang de Secrétariat  d’Etat, c’est dire la priorité.

-         la diminution annuelle pour 2010 du financement de l’Etat est prévue sans plan pluriannuel apportant une visibilité réelle pour l’avenir.

-         le droit opposable au logement est peu appliqué puisque seules 12 000 procédures ont trouvé un logement sur les 100 000 dossiers déposés dont 29 000 ménages dits prioritaires.

Ce n’est pas l’empilement des 20 nouvelles mesures proclamées par le secrétaire d’Etat au logement Benoit Apparu, dont certaines très contestables voire futiles, et sans aucune volonté interministérielle affichée pour un plan national dit prioritaire, qui changera la donne. On est une fois de plus dans la communication et non dans l’action sincère.

Le SDF fait désormais parti des pertes habituelles de nos sociétés libérales et ça n’est pas prêt de changer malgré les promesses vulgaires non tenues et les mesurettes appropriées pour se donner bonne conscience, mais ridicules pour résoudre cette honte pour nos sociétés dites développées.

Quand je pense qu’il suffirait de récupérer une infime partie des exonérations fiscales accordées aux plus riches de ce pays pour rendre leur dignité à tous ces citoyens, je ne peux croire un instant à l’inéluctable, à la conjoncture, mais bien à une volonté de gestion du pouvoir de classe, un affrontement affirmé tel qu’il existait au 19ème siècle. Inacceptable.

Publié dans:politique |on 20 novembre, 2009 |1 Commentaire »

Une fois n’est pas coutume, dignes de leur mandat ?

Les socialistes sont la principale opposition (ou supposée comme telle) de l’assemblée nationale, et de loin. Je ne suis pas le dernier pour critiquer leur inaction, leurs querelles de pouvoir autocentrées sur leurs ambitions, et leur manque de capacité à changer la vie des citoyens qui souffrent à travers le suivisme libéral qu’ils affichent régulièrement, et je ne parle même pas de tous ceux qui ont rejoint le Sarkozysme pour quelques marocains ministériels ou de chargés de mission.

Pourtant en matière sociétale, moi qui depuis longtemps appelle de mes vœux un changement dans les mentalités pour ce qui concerne le respect de la dignité humaine face à la mort, je ne peux que me réjouir de la proposition de loi déposée par 120 députés socialistes pour le droit de finir sa vie dans la dignité, en clair la légalisation envisagée par ce texte de l’euthanasie.

Soyons lucide, cette proposition n’a aucune chance de passer.

Non pas que l’opinion publique ne soit pas favorable à cette libéralisation puisqu’un récent sondage de mai dernier attribuait 86% d’avis favorable au droit à l’euthanasie pour maladie incurable ou en phase terminale de maladie. Mais il faut bien admettre, qu’en période de difficulté financière généralisée, l’attention se porte moins sur ce type de combat que sur le matérialisme quotidien. En cela, la faible pression populaire ne pourra appuyer cette proposition de loi et ne comptons pas sur les médias pour relayer ce dont le pouvoir en place ne veut pas.

Pourtant ce combat concerne le quotidien de tant de Français qui un jour ou l’autre seront confrontés via leur proche ou pour eux-mêmes à une situation extrême de fin de vie ! Malheureusement, la liberté de façade prônée par le libéralisme s’arrête là où commence la moralité bien pensante des croyances religieuses dont les représentants rappellent régulièrement leur opposition aux souhaits de la population.

C’est pourtant bien grâce à ce harcèlement parlementaire que la voix des citoyens trouvera à terme un écho favorable chez le législateur qui aujourd’hui préfère hypocritement laisser mourir dans une dignité de bonne conscience plutôt que de laisser un choix en conscience à chaque être humain sur sa fin de vie.

Le droit à la liberté individuelle dans son choix de fin de vie devrait pourtant sembler élémentaire pour qui se réclame de la liberté des individus, mais le libéralisme n’en est plus à une contradiction près.

Publié dans:politique |on 17 novembre, 2009 |2 Commentaires »

Identité nationale…

A propos de l’identité nationale, mesdames et messieurs les journalistes, et si vous arrêtiez…

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…d’en parler

Publié dans:politique |on 12 novembre, 2009 |7 Commentaires »

La propagande libérale fait son cirque à Berlin

Ils sont tous mobilisés pour les 20 ans de la chute du mur, les journalistes aux ordres en premier lieu qui mobilisent leurs antennes depuis une semaine, les politiques dirigeants en tout genre qui cautionnent ce barnum médiatique et les badeaux et touristes abreuvés par la chronique d’une commémoration annoncée.

Comme si l’Europe actuelle n’avait comme seul souci actuel que la commémoration de la chute du mur, voila tous les caciques de la construction de Lisbonne réunis pour se gargariser comme les sauveurs de l’emprise du communisme étatique et dictatorial.

Et tous l’avaient prévu, Sarkosy en tête qui n’hésite pas cette fois à revisiter l’histoire dans son intérêt de petit dictateur, méthode que la Stasi n’aurait pas renié.

La propagande libérale fait son cirque à Berlin dans politique 200902280353_w350  

Il y a quelque chose d’indécent que de voir ces milieux autorisés (version Coluche) venir commémorer la date de suppression d’un régime dictatorial, quand celui qu’ils ont mis en place fait souffrir une population tant éprise de liberté qui a pourtant appris à découvrir ce que le système capitaliste signifiait.

Le peuple d’Allemagne de l’Est a cru découvrir la liberté, il a malheureusement découvert le pendant d’un régime dictatorial ou la liberté n’est que de façade, mais où les discriminations et les aliénations correspondent pourtant au matraquage des esprits de leur passé où la lutte des classes était enseignée depuis la plus tendre enfance.

Le peuple berlinois lui semble ne pas être dupe, l’indifférence de la population semblant être aussi forte que l’attention des médias et grands de ce monde est focalisée sur ce regroupement de la bien-pensance.

A l’heure où le capitalisme révèle au monde tous ses travers les plus abjects et inhumains sans pouvoir les cacher comme à l’habitude, il sait se régénérer à travers le gargarisme de ses combats passés comme pour mieux brandir les souffrances passées envers ceux qu’il fait désormais souffrir au quotidien.

Le cirque peut alors continuer dans l’Europe libérale…

Publié dans:politique |on 9 novembre, 2009 |4 Commentaires »

Le social, l’être humain? une seconde nature pour l’Europe…

L’Europe libéral, ça fonctionne, pensez donc !

Quand il s’agit d’instaurer un système monétaire favorable au libre échange des flux financiers, c’est une réussite.

Lorsqu’il s’agit de s’entendre sur une idée du Capo Sarko pour faire de l’expulsion d’étrangers en bande organisée à 27, une priorité dont on se gargarise car bien entendu l’Europe ne peut accueillir toute la misère du monde, comme dirait Rocard, le projet est en cours de finalisation avancée.

Quand il s’agit de restreindre les capacités de différents secteurs de la société à se protéger des dégâts de la concurrence libre et non faussée que l’on souhaite étendre à la sécurité alimentaire, à l’éducation, aux transports, à la santé, l’Europe s’exprime d’une seule voix pour rappeler où sont les priorités !

Par contre, en matière de préoccupations bassement focalisées sur le bien être humain, sur les acquis sociaux pour les populations, bref tout ce qui représente un coût non immédiatement rentable pour le capital, là la discrétion est de mise quand ce n’est pas une volonté affichée de rappeler les travers de sociétés trop portées vers le bien être social.

Vous en doutez encore ?

Voyez pourtant les propos récents d’un europhile convaincu, social démocrate de son Etat, et simple directeur promulgué au FMI par la France Umpiste, le bien nommé Strauss Kahn. Comme il peut (*) peu pour le commun des mortels, il se rappelle à son bon souvenir en se montrant récemment inquiet après la promulgation par le président ukrainien, Viktor Iouchtchenko, d’une loi augmentant le salaire minimum.

L’Ukraine, candidat prochain à l’entrée dans l’Europe, et sous perfusion du FMI depuis quelques années, doit reprendre un droit chemin social pour lui permettre d’intégrer le lieu de la péréquation sociale minimisée, l’Europe de Lisbonne.

Voilà pourquoi le FMI se montre inquiet par la voix de son président parce qu’une mission récente du Fonds en Ukraine a conclu que les politiques dans certains domaines, dont la nouvelle loi sur le salaire minimum, menaçaient la stabilité du pays, a indiqué M. Strauss-Kahn qui s’est montré inquiet de la promulgation de cette loi.

Il faut dire que Iouchtchenko fait fort puisqu’il prévoit par la loi d’imposer au patronat une augmentation du salaire minimum de 11%, le minimum vital devant lui augmenter de 12% au 1er novembre, puis de 18% au 1er janvier prochain.

La crainte du FMI dictée par la voix du directeur Strauss Kahn n’est pas feinte puisque non seulement la couleur est affichée mais la menace proférée par un risque de suppression de l’aide apportée.

Je ne saurais trop conseiller à l’Ukraine de surtout attraper la perche tendue par la prison dorée que représente le FMI, sinistre bourreau de l’Argentine en son temps, pour disposer librement des choix voulus par son peuple, visiblement pas encore sous le joug des libéraux de l’Europe. Certes, la manne financière importante consentie par le FMI peut sembler utile de premier abord mais quand on sait en quoi il sous-entend une politique de désendettement aveugle au bénéfice des détenteurs de capitaux et non du peuple, il serait judicieux de s’en passer.

Au-delà du cas de l’Ukraine, je ne sais pas vous, mais moi cette Europe là, j’en ai pas beaucoup envie ! ça n’est pas nouveau car on voit bien depuis plus de 10 ans à quel point les choix politiques nationaux tendent tous vers une réduction des systèmes sociaux les plus évolués comme celui de la France pour uniformiser à la baisse les protections sociales dans le but de diminuer le coût du travail et faire de l’être humain le plus petit dénominateur commun.

Mais voir à ce point la décomplexion envahir les dirigeants d’instances que l’on voudrait a priori neutres (sans illusions), incite au minimum à la vigilance et surtout au combat contre l’ennemi libéral qui dirige l’Europe actuelle, tout sauf dirigée dans l’intérêt du plus grand nombre et bien prévue pour protéger les intérêts des plus riches.

L’être humain pour l’Europe, pas une seconde nature, juste une nature qui mérite peu ou pas d’attention.

(*) oui je sais le jeu de mot est faible, mais le « yes we kahn » trouve ici un sens paradoxal. 

Publié dans:politique |on 2 novembre, 2009 |4 Commentaires »

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