Archive pour octobre, 2008

Sarkozy trahit même ses cousins….

Quand il s’agit de poursuivre ses objectifs de sauveur de la planète financière, les liens amicaux voire fraternels qui peuvent exister entre la France et d’autre pays ne sont plus qu’un lointain souvenir pour les dents longues de Sarkozy.

Cette nouvelle passée plutôt inaperçu dans le landernau médiatique français est pourtant symptomatique de la politique international de Sarkozy, aligné sur celle Bush et son droit d’ingérence permanent au titre de sauveur du monde. Sarkozy appréciant le costume, il vient de l’endosser lors de son passage au Québec pour rallier à sa cause d’un prochain sommet financier mondial, le premier ministre Canadien.

En effet, alors que la France a toujours soutenu dans ses choix souverains les décisions du peuple Québécois en matière d’indépendance, sans même revenir à De Gaulle et son « vive le Québec libre », voilà que Sarkozy n’a pu s’empêcher de formuler son soutien intéressé au 1er ministre libéral Québécois et pro canadien en se déclarant hostile à la division du Canada et en vantant les mérites du fédéralisme qui aurait « décliné un message de respect de la diversité et d’ouverture » !

Quand on connaît un tant soit peu les difficultés d’égalité de traitement de la région du Québec par le pouvoir fédéral anglophone, cette assertion aurait de quoi laisser sourire si finalement elle n’était pas pathétique et dangereuse par les risques d’échauffement qu’elle procure dans une région où les antagonismes sont toujours sous-jacents et où la voix de la France a une portée bien plus importante en matière de stabilité politique que ne le mesure Sarkozy. Ce doit être un sentiment de trahison qui a animé les partisans de l’indépendance qui ont longtemps diriger la province et les propos du chroniqueur du devoir le lendemain stigmatisant « l’ingérence et l’indifférence » de Sarkozy en dit long sur le ressenti d’une parti du peuple Québécois.

Sarkozy trahit même ses cousins…. dans politique sarkozy_allumer_le_feu1  

Une fois de plus, l’inconséquence des propos de Sarkozy est non seulement plus que discutable sur le fond pour un pays comme la France qui a 40 ans de politique cohérente envers le Québec derrière elle et que 5 minutes de bavardages Sarkozystes viennent remettre en cause (ahhh la fameuse rupture qui détruit tout sur son passage…), mais aussi sur la forme tant il est choquant de contempler ce gesticulateur ne pouvoir s’empêcher de venir mettre de l’huile sur le feu là où le peuple Québécois a réussi à vivre ensemble malgré ses contrastes, 13 ans après les débats sur un référendum national qui avait fait grand bruit et qu’a priori sa visite n’avait pas pour objectif de relancer.

Sarkozy c’est « le changement » qui détruit tout sur son passage, mais pas uniquement sur le territoire Français….

Publié dans:politique |on 27 octobre, 2008 |5 Commentaires »

Sarkozy l’anti-capitaliste…

Rien que le titre laisse à sourire tant il s’affiche comme peu crédible pour qui suit un tant soit peu la chose politique dans ce pays.

C’est pourtant l’angle d’attaque communicatif désormais trouvé par Sarkozy et ses conseillers pour parvenir à redresser l’image de tous ces libéraux qui se sont vautrés dans le marché libre et le moins d’Etat depuis des décennies et qui désormais vont nous expliquer en quoi l’économie de marché resterait l’horizon indépassable pour qui veut maximiser le bien-être de toute population.

Les sociaux-démocrates n’ont qu’à bien se tenir à entendre Sarkozy car son discours est désormais emprunté à tous ces libéraux régulateurs qui ne voient que par l’économie de marché mais qui s’élèvent pour faire semblant d’agir contre ce capitalisme financier dérégulé qui serait la honte du vrai capitalisme bienfaiteur.  

Sarkozy l’anti-capitaliste… dans politique

Tout ceci n’est qu’une parade de plus, une stratégie de dupe visant à endormir le citoyen sur l’agonie d’un système dont des décennies d’implantation n’ont aboutie qu’à l’augmentation de la misère dans le monde et à la dégradation de nos environnements et de nos protections sociales.

Vanter aujourd’hui l’économie de marché et assurer de sa volonté de lutter contre les dérives du capitalisme en voulant lui apprendre le droit chemin n’est qu’un leurre.

L’économie de marché depuis plusieurs décennies est louée par ceux qui prônent le libre échange, la dérégulation maximale, le non interventionnisme d’Etat. Et c’est ceux-là même qui aujourd’hui veulent plus d’intervention de l’Etat pour réguler les marchés financiers ?

Comment peut-on croire que le capitalisme financier, conséquence directe de l’évolution naturel du capitalisme moderne dérégulé censé apporter une maximisation des richesses et des bien-être individuels, soit l’avatar ponctuel d’une perte de contrôle momentanée des Etats alors qu’il constitue l’aboutissement d’un système, celui de l’unique recherche de la maximisation des profits, celui de la notion de richesse promulguée en aboutissement de la vie de chacun.

Ne nous y trompons pas, l’économie de marché que Sarkozy continue de vanter est le support le plus abouti du capitalisme, il n’est surtout pas le lieu qui permet à l’Etat d’assurer la défense de l’intérêt collectif pour tous les biens essentiels à la vie de chacun.

Assurer vouloir mettre de l’ordre, vouloir réguler le capitalisme tout en perpétuant la promulgation de l’économie de marché est d’une contradiction assumée sans nom, un nouveau piège tendu par tous ceux qui ont vu et voient leurs idéaux boire la tasse en cette période d’incertitude économique, mais qui continuent à avoir la tête hors de l’eau tant que ceux qui les élisent continueront de croire que le capitalisme puisse engendrer une économie de marché bienfaitrice pour leur quotidien.

L’économie de marché continue et continuera d’assurer la lutte des classes en mode capitaliste, c’est à dire de façon avantageuse pour tous ceux qui savent que capital rime avec pouvoir sur tous ceux qui leur servent à s’enrichir.

Publié dans:politique |on 22 octobre, 2008 |10 Commentaires »

Aider le citoyen ou favoriser le truand ?

En cette période de crise du système capitaliste qui forcément touche en premier lieu les plus démunis, la vulgarité confine à l’indécence dans les rangs de la majorité présidentielle.

Plutôt que de chercher à venir en aide aux petits porteurs, aux petits épargnants, à tous ceux qui ont emprunté pour se loger et qui par la conjugaison de la chute de l’immobilier et de la hausse des taux, voient leurs prêts relais plomber les économies d’une vie, le président de l’assemblée nationale propose « humblement » d’amnistier ceux qui ne savent pas ce que « participer à l’effort national » signifie, ceux qui connaissent parfaitement le fonctionnement des comptes bancaires off-shore, bref tous ces bons citoyens qu’il s’agirait de supplier de revenir déposer leurs gains plus ou moins licites sur le sol français.

Monsieur Accoyer, puisqu’il s’agit de lui, certainement missionné en éclaireur selon la méthode Sarkozyste bien connue du pavé dans la mare, est donc en train d’envisager de promouvoir l’argent sale, le petit intérêt personnel égoïste, au nom des besoins de liquidité de l’Etat français. On croit rêver.

Aider le citoyen ou favoriser le truand ? dans politique Pognon

Je sais bien que Sarko et compagnie ne sont pas à une contradiction prêt, mais n’était-ce pas le même Sarko qui récemment prônait l’impunité zéro pour les responsables de la faillite financière vers laquelle les économies s’engouffrent? N’était-ce pas lui qui exigeait des sanctions modèles au nom du « il faut trouver les responsables »?

Je ne suis pas dupe au point de penser que ces diatribes avaient le moindre brin de sincérité, mais alors si les truands aux impôts et à l’argent parfois sale sont appelés à la rescousse pour venir sauver la France du marasme actuel, qui peut encore croire un seul instant que le pantin qui nous gouverne envisage autre chose que de protéger les intérêts, encore et toujours, d’un petit nombre de privilégiés ?

Qui peut croire un instant alors aux affirmations qui consistent à garantir la caution de l’Etat à tous les dépôts bancaires des particuliers sur le sol français quand on est prêt à se priver des ressources dues par les magouilleurs en tout genre spécialistes de l’évasion fiscale ?

Je ne sais si cette nouvelle idée démentielle trouvera une application concrète, mais rien que le fait qu’elle ait pu germer dans les esprits de nos dirigeants, en dit long sur les intentions d’améliorer le sort de chacun et d’instaurer dans ce système fou, une once de déontologie indispensable à la défense des intérêts collectifs.

Publié dans:politique |on 10 octobre, 2008 |9 Commentaires »

Les cancres donnent des leçons…

Ils nous prennent vraiment pour des buses de concours, tous ces grands économistes libéraux qui, comme si de rien n’était, continuent à squatter les plateaux télé tels des experts fiables qui auraient fait leur preuves à l’épreuve des faits.

C’est ainsi que les Touati, Baverez et consorts sont régulièrement invités pour nous expliquer en quoi la crise actuelle était prévue, que des solutions existent et qu’en aucun cas cela ne remet en cause les choix des politiques économiques effectués depuis 30 ans, si ce n’est un gentil changement de paysage….

Le problème est qu’en plus d’être incompétents, ils sont extrêmement menteurs, pire que des arracheurs de dents, ce qui n’empêche pas Baverez, par exemple, le plus libéral des libéraux qui squatte les médias français, d’indiquer avec un aplomb certain « qu’il n’avait jamais cru à l’autorégulation des marchés » devant la journaliste de France 3 hypnotisée qui n’a évidemment surtout pas relevé l’énormité.

Les cancres donnent des leçons… dans politique baverez-economiste

Je préfère l’écrire en gros, gras et souligné car cela vous permet de mesurer à quel point ceux qui défendent les intérêts des plus riches, sont capables de nier l’évidence tant qu’on est prêt à les écouter, pire, tant qu’on les interroge sur les solutions à apporter à la crise actuelle, comme si la providence était entre leurs mains.

Baverez bave sur tout interventionnisme d’Etat depuis que la presse l’a nommé de fait spécialiste des questions économiques, crache sur tout nouvel impôt qui risquerait d’aggraver la santé des entreprises, crie au loup sur toute taxation sur les revenus financiers, mais le gars vous indique néanmoins que jamais il n’a imaginé un seul instant que sans l’Etat, sans les Etats, les marchés pouvaient fonctionner correctement. Vous sentez la bonne foi là non ?

Ce qui me désespère, c’est que ce genre d’énergumène, comme tous ses clones, aient encore droit à la parole, mieux, puisse encore fournir un avis éclairé alors même qu’ils portent la responsabilité du choix du tunnel sans fin vers lequel ils nous ont poussé.

On eut pu espérer au mieux de la repentance, on a droit à du péremptoire, du dégueulis libéral à la sauce « période de crise ». A gerber.

Publié dans:politique |on 7 octobre, 2008 |2 Commentaires »

Les caisses de l’Etat sont vides, mais les mensonges perdurent…

Les caisses sont vides, radotait notre premier ministre second couteau, pour ramener à lui les caméras accrochées au président, sauf pour :

· sauver les boursicoteurs de la faillite du système bancaire, tous les moyens étant bons pour y parvenir tel que l’utilisation des fonds réservés au logement social via le livret A.

· gratifier les plus aisés d’avantages fiscaux sur lesquels il s’agit de ne surtout pas revenir, même en cas de crise bancaire majeure.

· faire bénéficier à terme les entreprises de la suppression de la taxe professionnelle en supprimant un échelon territorial qui comme chacun sait ne sert à rien. Ne vous inquiétez pas, les élus locaux ne risquent pas de perdre leur rente; seul le fonctionnaire territorial sera désigné comme un poids financier qu’il s’agit de supprimer.

· le président du sénat, gratifié s’il le souhaite, d’un appartement à vie dans un quartier huppé de la capitale.

· éviter de faire participer à l’effort national les immenses revenus du capital qu’il faudrait désormais sauver de la faillite après des années de gavage indécent au détriment des salariés.

· financer la guerre en Afghanistan de l’armée française qui soutient la politique Bushiste de choc des civilisations.

Sarkozy est un faisan, son discours populiste continue d’abreuver les médias complaisants malgré des contradictions récurrentes et permanentes.

Ceux qui nous ont expliqué depuis 30 ans que sans la libéralisation de l’économie, point de salut, que l’Etat tuait l’initiative privée créatrice d’emploi, qui ont construit une Europe aujourd’hui spectatrice et démunie face aux enjeux actuels, les mêmes sont en train de nous expliquer que finalement l’Etat doit jouer son rôle interventionniste, que l’on ne peux laisser le système bancaire face à ses seuls actionnaires etc etc etc….

Ces libéraux sont des incompétents puisque toutes leur suppositions passées s’avèrent fausses actuellement. C’est bien le système capitaliste qui montre ses faiblesses et non un capitalisme financier stigmatisé tel un bouc émissaire qu’il suffirait de réguler pour imaginer des lendemains meilleurs.

Quand arrêterons nous d’avaler des couleuvres libérales ?

Publié dans:politique |on 2 octobre, 2008 |8 Commentaires »

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