Principale mission : redorer mon blason
On assiste actuellement à l’un des pires travers que puisse générer l’action politique, celui qui consiste à occuper une armée de tête pensante pour justifier son action, valoriser son image, l’urgence de la situation sociale et économique important peu.
La seule chose qui inquiète la Sarkozie à l’heure actuelle, c’est la faible côte de popularité du président guide suprême de la république et toute son action et nos deniers vont consister, via la communication, à démontrer que Sarko agit sur le pouvoir d’achat de chacun, même si en réalité il ne fait rien ou fait semblant de le faire avec des mesurettes qui n’ont que l’apparence de l’action sans que rien de concret et de conséquent pour l’amélioration du quotidien des Français ne soit mis en place.
C’est ainsi que l’un des amis patron de Sarko, l’ancestral Thierry Saussez, pendant du gauchiste libéral Jacques Ségéla, et désormais conseiller en matière de communication auprès du gouvernement, a pensé à distribuer 50 000 guides à des leaders d’opinion et à occuper les médias pour vanter les 30 mesures prises par le gouvernement pour favoriser le pouvoir d’achat des français, avec nos assentiments de contribuable bien sûr !
L’objectif clairement affiché (vous avez dit droite décomplexée ?) est bien entendu de redorer le blason du chef dont tous les sondages affirment que c’est sur le pouvoir d’achat que son image pêcherait le plus.
Alors si les sondages le disent, qu’à cela ne tienne, concentrons nous sur comment améliorer l’image, la population attendra que la cote de popularité du chef remonte !
C’est lorsque l’on atteint un tel cynisme relayé par des médias commentateurs et surtout pas critiques, qui absorbent et relaient une action gouvernementale concentrée sur sa propre image, que l’on voit se dessiner les travers totalitaires d’un régime en bout de course, fait d’auto satisfecit et de maquillage politique, préféré à l’action concrète qui dérange les intérêts des amis du pouvoir en place.
La population française souffre de plus en plus, travaille de plus en plus parce qu’on le lui ordonne, mais le pouvoir communique, oriente, manipule avec une armée de communicants grassement payée, le tout relayé comme argent comptant, comme la normalité d’une société démocratique qui agit bien dans son temps avec les outils modernes à sa disposition.
Que les pauvres grésillent un peu, rien de grave, l’important c’est que l’image soit bonne !