Archive pour février, 2008

Attention Danger : Organisation de patrons voyous

Plus le chef de l’Etat en parle, plus il promet d’assainir les abus des plus grandes fortunes françaises, plus il s’émeut de l’absence de prise de responsabilité de ceux qui ont le pouvoir dans les grands entreprises françaises alors même que celles-ci dysfonctionnent, et finalement plus les fraudeurs abusent de leurs pouvoirs et les plus riches cherchent à dissimuler leurs émoluments au fisc !

Il faut bien constater que la droite décomplexée a tout fait pour transmettre de tels signaux aux plus aisés dans ce pays.

Après avoir instaurée le bouclier fiscal en guise de hausse du pouvoir d’achat des salariés, arme soit disant de destruction massive de l’exode fiscal (j’attends toujours les preuves), elle envisage de réduire les condamnations pénales pour les délits financiers dans l’objectif de libérer le marché du travail ! Qui va continuer à croire à de tels artifices ?

Alors forcément, comment s’étonner encore que l’ex-patron de l’IUMM , le fameux DGS des valises à billets, ait pu obtenir non seulement un parachute doré pour service rendu à la magouille généralisée que la présidente du Médef qualifiait « d’affaire de famille », mais ait eu en outre la garantie d’être couvert financièrement par son syndicat en cas de condamnation financière au titre de son activité de porteur de valise et d’éventuel arroseur de gestion de conflits sociaux !

Au delà des révélations sur des comportements frauduleux et il faut bien le dire vulgaires au regard du revenu du commun des mortels dans ce pays, c’est le sentiment d’un système politico-économique pourri qui transpire de tels comportements, encouragé par un pouvoir politique complaisant qui dicte une idéologie de leurre envers les plus démunis pour finalement soutenir implicitement par ses actes, les comportements les plus vils et les plus malsains.

Pourtant, rien ne déroute le grand patronat quand on entendait encore récemment la patronne du Médef oser annoncer vouloir saisir le comité d’éthique de son syndicat. N’est-ce pas signe de grande décomplexion ?

Les patrons voyous ne sont plus des cas isolés, ils sont même très organisés et impunément imposent leur vision de la société dans les négociations syndicales !

Qui est prêt à avouer sa complicité en se prêtant encore à des négociations avec le Médef?

Publié dans:politique |on 29 février, 2008 |1 Commentaire »

opération coup de poing

Le Sergent Fillon lance une bataille en faveur du pouvoir d’achat et il y met tous les moyens, tenez-vous bien:

il diligente une enquête dans tous les magasins pour tracer la chaîne des prix des produits alimentaires. Des inspecteurs vont traquer le prix anormalement élevé, c’est à dire effectuer ce qu’il font toute l’année!

tremblez industriels et distributeurs, le Sergent Fillon n’a pas l’air content!

c’est fou ce que les associations de consommateurs annonçant que les prix augmentent peuvent être gênantes à l’approche d’une élection nationale!

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le président du pouvoir d’achat qu’il disait……

Publié dans:politique |on 26 février, 2008 |11 Commentaires »

C’est la forme qui le rend impopulaire !

C’est par cette affirmation que de nombreux observateurs et journalistes nous expliquent en quoi Sarkozy serait si impopulaire et ne cadrerait donc pas avec la fonction que lui ont confié les Français.

Trop facile…

Il ne faudrait surtout pas que les frasques comportementales et verbales de l’actuel Chef de l’Etat, déjà de multiples fois constatées, observées, stigmatisées, et que les insultes proférées lors de son passage au salon de l’agriculture ont remis sur le devant de la scène grâce une fois de plus à la libre circulation de l’information via le web, il ne faudrait surtout pas disais-je, que ces attitudes soient l’arbre qui cache la forêt.

Entendre les pseudos politologues conclure que la chute dans les sondages du rigolo qui nous gouverne tiendrait à son abus du pouvoir à titre personnel de la fonction présidentielle, me semble totalement erroné.

Les entendre confirmer cette analyse en s’appuyant sur la popularité intacte du premier ministre est encore plus délirant dans la mesure où chacun a déjà pu constater dans ce pays que moins l’on parle de vous, plus vous êtes populaires.

Sarkozy joue donc simplement le rôle qu’ont joué tous les 1er ministres de la cinquième république, celui de la soupape du président de la république, sauf que cette fois-ci, l’hyper président est la soupape de sécurité de son propre 1er ministre. Un comble !

Deux raisons plus profondes sont à mon sens imputables à l’impopularité actuelle du président, qu’il  s’agit de ne surtout pas de minimiser :

- Tout d’abord, la prise de conscience citoyenne que contrairement à tous les effets d’annonces maintes fois rabâchés avant et après l’élection du président, ce dernier ne tient pas ses promesses de campagne et surtout la principale, celle qu’il n’a cessé de mettre en exergue, la défense du pouvoir d’achat.

Des fonctionnaires qui grattent 0,8% en 2008 après avoir fait choux blanc en 2007 et alors que l’on annonce une inflation de 2,6% en 2007, des prix de base à la consommation qui s’envolent depuis plusieurs mois sans que le gouvernement n’agisse un tant soit peu, des prix du pétrole qui croissent sans que le gouvernement n’envisage un instant de rétablir la Tipp flottante, bref des signes forts et concrets qui confirment que les belles promesses n’engagent que ceux qui y croient.

- Ensuite, des mesures extrêmistes que même le front national n’aurait pas renié et qui affichent la véritable nature de cette droite radicale.

Je veux parler bien sûr de cette volonté de rendre la justice des hommes non pas sur des faits mais sur des suppositions de risque comme le promulgue la loi sur l’enfermement à vie des criminels dangereux que Sarkozy essaie de passer en force en faisant fi de l’Etat de droit qui veut que le conseil Constitutionnel rende la décision ultime en matière de loi.

Je veux parler également de cette politique qui vise à chiffrer la déportation humaine par des objectifs de quotas de reconduite à la frontière où l’on est même prêt à amender le droit du sol républicain pour les cas de figure où l’immigration semble trop conséquente aux yeux de tous ceux qui considèrent l’étranger non pas comme une source de richesse mais comme un mal à traiter d’urgence.

Je veux enfin parler de cette vision simpliste qui consiste à systématiquement se servir du larmoyant, de l’émotion, pour promulguer une politique toujours plus répressive, toujours moins humaine, faisant encourir à notre Etat de droit le risque d’une société de la méfiance, de l’opposition entre les êtres humains, plutôt que de viser la réconciliation, la compréhension, la solidarité et l’égalité de droit pour chaque citoyen, même lorsqu’il est capable des pires inhumanités.

Tout ceci justifie bien plus à mon sens une impopularité grandissante de la politique de la droite dans son ensemble, bien plus en tout cas que le comportement puéril et bling bling d’un homme qui a largement dépassé le seuil de compétence que la fonction présidentielle exige pourtant.

Le déficit est donc plus profond que formel. L’électorat le confirmera prochainement je l’espère.

Publié dans:politique |on 25 février, 2008 |9 Commentaires »

De beaux projets de décrets à avaler comme autant de couleuvres…

Quand je dis et répète à satiété qu’avec ce gouvernement il ne faut pas négocier, ou du moins ne négocier qu’avec un rapport de force largement en faveur du salariat donc forcément conflictuel!

La sortie des projets de décrets sur les régimes spéciaux est une double provocation pour les syndicats ayant acceptés de se mettre à la table des négociations. Alors que pourtant celle-ci était divisée au niveau de chaque entreprise selon la volonté du patronat toujours prompt à respecter le principe du diviser pour mieux régner , elle n’est ni plus ni moins qu’un cadeau empoisonné dont les syndicats ne savent plus comment se défaire.

Et forcément, les projets de décrets sortent alors que les négociations ne sont pas terminées dans les entreprises ! fermez le ban, il n’y a plus rien à voir ! on doit se sentir pris pour une triple buse dans ce cas là.

Ensuite, les projets de décrets en profitent pour prendre de l’avance sur les futurs négociations prévues par la loi. En effet, alors même que 2008 doit être l’année des négociations sur l’avenir des retraites du régime général, ces projets sur les régimes spéciaux actent un passage progressif à 41 annuités de cotisations en 2013, alors pourtant qu’il s’agit d’un des thèmes essentiels des futurs négociations !

En d’autres termes, ces décrets envisagent de graver dans le marbre pour les régimes spéciaux ce que l’on fait semblant d’envisager de négocier pour le régime spécial, alors qu’en réalité, toute les décisions sont déjà prises. Du foutage de gueule version XXL.

Ça n’est pas le premier exemple qui démontre que la droite se contrecarre du dialogue social comme tout chantre du marché libre, le dialogue n’étant qu’un étendard de bonne conduite face à l’opinion publique.

Non, ce qui me chagrine une fois de plus (en fait c’est à pleurer de bêtise), c’est de lire les communiqués de ces pauvres syndicats qui contestent une telle méthode gouvernementale, alors qu’il en sont à leur 150ème foutage de gueule répété tout en croyant toujours qu’ils vont pouvoir signer un bon accord équilibré et équitable pour éviter tout conflit.

A ce niveau de répétition des erreurs, n’aurions-nous pas les syndicats les plus bêtes du monde ? 

Publié dans:politique |on 18 février, 2008 |17 Commentaires »

Begaiement de l’histoire….

Vous semblez vous tenir informé de l’actualité française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président?

Depuis des mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue, Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan.

Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît, dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là, Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu’on est en droit de l’attendre d’un élu à la magistrature suprême ?

Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon.

Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier.

 On ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent; Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n’est plus question d’être un grand peuple, d’être un puissant peuple, d’être une nation libre, d’être un foyer lumineux ; la France n’y voit plus clair. Voilà un succès.

Que penser de cette fascination pour les hommes d’affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?

Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que la honte; Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités.

Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte; une foule de dévouements intrépides assiègent l’Elysée et se groupent autour de l’homme. C’est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d’industrie.
 

Et la liberté de la presse dans tout çà ?

(pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

Victor Hugo

De de son ouvrage « Napoléon le Petit », le pamphlet républicain contre Napoléon III

Publié dans:politique |on 13 février, 2008 |15 Commentaires »

In girum imus nocte et consumimur igni

La flagrance du néant des représentants qui devraient défendre les idéaux de gauche et lutter contre le destruction inhérante du capitalisme est aujourd’hui pregnante.

La radicalité doit désormais s’opposer, ne plus rien accompagner, ni réformisme approbateur hypocrite, ni « antilibéralisme »  acceptant implicitement la répartition de classe du système capitaliste entre ceux qui possèdent avant la naissance et pour toujours, et ceux qui subissent.

En ce sens, la volonté de Besancenot  de regrouper tous ceux que le capitalisme a détruit ou va détruire, est porteuse d’espoir pour le peuple de gauche, si elle ne se noie pas une fois de plus dans les petites querelles de purisme idéologique.

Merci Michel pour le message d’espoir que j’ai plaisir à publier ci-après:

 

Le monde s’engage dans une nuit durable.

Là où le système capitaliste étend ses illusions naturalistes et ses prétentions hégémoniques.

Là où les politiciens offrent le spectacle pitoyable de toutes les résignations possibles et de toutes les compromissions inacceptables.

Là où ces classes du Pouvoir, inféodées aux puissances de l’argent et organisées selon les critères de la captation mafieuse des richesses, déploient une puissance de destruction dont nous entrevoyons aujourd’hui l’irréversibilité.

Là où nul projet de renversement généralisé ne vient ouvrir de nouvelles perspectives collectives.

Là où l’idée même d’une révolution est devenue orpheline.

Là où, pourtant, l’hypothèse du communisme devrait trouver toutes ses justifications.

L’émiettement d’une conscience collective d’opposition théorique et  pratique au système capitaliste est à ce point visible qu’il devient dramatique, et offre à voir de la responsabilité politique l’exacte mesure de l’individualisme qui rend la société délétère. Pire. Dans la France aux relents pétainistes, le souci pour l’autre est devenu un délit.

Le « Que faire ? » revient pour quelques-uns seulement sur le devant d’une histoire prétendument achevée. Ceux qui assurent la nécessité d’une révolution. Ceux qui rendent visible la nécessité historique du communisme.

Ceux-là ont définitivement déserté les rangs du Parti socialiste. Ils se retrouvent satellisés, hors du champ d’attraction mensonger de cette fausse représentation populaire, dans une myriade d’organisations qui constate aujourd’hui la réalité de son impuissance.

L’idée inavouable, qui traîne encore dans les rangs de ceux qui s’affichent comme des anti-libéraux, d’une possible civilisation du capitalisme devient, au regard de l’intensification des ravages de ce système, une position de sociale traîtrise. La critique parcellaire des conditions d’exercice du capitalisme est une volonté produite par ce système lui-même. Une manière constante d’aveuglement sur l’unité de sa logique destructrice et aliénante.

Une urgence nouvelle s’impose. Celle de la construction du Parti des idées claires. Du Parti de l’humanité de l’Homme. Du Parti de la négation du capitalisme dominant. Du Parti du communisme.

L’initiative de la Ligue Communiste Révolutionnaire, clairement énoncée dans ce sens, doit être saluée et comprise comme la seule perspective opératoire d’une critique en acte du système capitaliste. 

Il est temps de dépasser nos inopérantes certitudes, de conjoindre les richesses de nos histoires réciproques et d’effacer dans l’action commune l’idée d’une quelconque prérogative partisane.

De Besancenot à Laguiller, de Buffet à Salesse, de Bové à Debons, de Boilaroussie à Bavay, de Coquerel à Gluckstein, (de Mélenchon à Filoche), … il est temps de prendre Parti !

Car « Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu ». 

Michel GROS

Publié dans:politique |on 10 février, 2008 |55 Commentaires »

Du vrai journalisme…

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Publié dans:politique |on 9 février, 2008 |3 Commentaires »

Les caisses sont vides et la coupe est pleine !

Quelle aisance dans la décomplexion, quel soucis d’en profiter, encore et encore ! j’y suis, j’ai difficilement atteint mon objectif, celui du pouvoir, alors maintenant, j’en profite !

Alors que l’on propose gracieusement un petit 0,5% d’augmentation aux 5 millions de fonctionnaire de ce pays en guise de rattrapage du pouvoir d’achat (*) après 2 ans sans augmentation, et pendant que l’inflation croissait d’au moins 4 %, la dépense d’Etat fait décidément chauffer la carte bleue !

Après les frasques sarkozystes peu regardantes à la dépense, voici l’homme de main Estrosi, grand argentier de l’outre-mer, jamais avare d’utilisation de son budget, surtout lorsqu’il s’agit de ne pas rater un cocktail à l’Elysée entre Sarkozystes de base !

C’est le lamentable scénario que rapporte le canard enchaîné à propos de la journée du 23 janvier dernier où pour participer à un pot avec son équipe de copains Umpistes, le sieur Estrosi a loué dans l’urgence un jet privé lui permettant de respecter ses engagements initiaux (en clair son boulot quoi !) qui l’emmenait à Washington !

Oui mais voilà, c’était sans compter sur ce pot si important dans le palais du prince qu’il ne s’agissait de rater sous aucun prétexte, quitte à devoir avancer une menue dépense : 138 000 euros, coût de la location dudit jet privé !

Décidément, comprenez-vous pourquoi il devient essentiel de dresser cet Etat si dépensier, capable sur un simple coup de tête ministériel, d’obéir au chef plutôt que de lui opposer le coût représenté par un tel revirement de programme !

Car le sieur Estrosi, lui, ne s’embarrasse pas avec les responsabilités (j’y suis, j’y reste que j’vous dis) et aussitôt l’information dévoilée, aussitôt la parade trouvée !

« Si on m’avait soumis ce devis, je ne l’aurais pas accepté »

Et voilà, encore un dysfonctionnement étatique lié au surplus de fonctionnaires qui se ruent sans réfléchir sur le premier avion venu !
Comprenez-vous pourquoi il ne méritent pas d’être augmenté de plus de 0,5% !?

Vivement la rémunération au mérite pour tous ! là je vous promets qu’ils y réfléchiront à deux fois avant d’exécuter les ordres d’un simple secrétaire d’Etat à l’outre-mer !

Décomplexés dans tous les domaines je vous disais…

(*) et encore, c’est bien parce qu’il a fallu les cracher à 1 mois des municipales, hein !

Publié dans:politique |on 6 février, 2008 |Pas de commentaires »

A peine deux heures pour cracher à la face du peuple français !

C’est fait, les Français se sont faits rouler dans la farine par leurs représentants nationaux réunis en congrès à Versailles ce lundi 04 février 2008.

Comme prévu, seuls 181 députés et sénateurs ont eu la dignité de respecter le choix préalable du vote des français de 2005, en votant Non à la ratification du traité de Lisbonne par les députés et sénateurs, et en indiquant ainsi leur choix d’entendre le peuple, comme toute démocratie devrait l’exiger, comme ce fut le cas récemment au Venezuela.

Mais il faut croire que la démocratie a été confisqué depuis quelques temps au Français, de peur que les petits arrangements entre amis européens libéraux, ne puissent être bousculés par un peuple lucide sur les fondements de l’Europe que l’on veut construire à sa place, une Europe à l’image de la société française, toujours moins solidaire, toujours plus stigmatisante pour les plus démunis, laissant toujours plus de place à la compétition représentée par la libre concurrence si avilissante pour les peuples !

A peine deux heures donc, pour à Gauche, faire le jeu du président des plus riches, soit en votant Oui tels les jaunes qui ont rejoins le gouvernement Fillon et autres sous-commissions servant la soupe au libéralisme triomphant, soit en s’abstenant tels les anguilles que l’on arrive jamais à attraper tant les convictions glissent sous l’autel des responsabilités politiques.

Ceux qui ont floué le peuple en prétextant le soutien habituel de tout représentant de gauche à l’Europe, tels qu’ils l’avaient fait en mai 2005, ont en outre pris le peuple de gauche pour un idiot en apportant une justification hors sujet à un vote qui n’avait en aucune façon pour objectif de répondre à la place des Français, mais qui cherchait simplement à respecter son choix futur en lui permettant de s’approprier un débat sur l’Europe tel qu’il l’avait magnifiquement fait avant le référendum de 2005.

L’Europe ne se fera pas face à un peuple que l’on contraint à courber l’échine sans lui demander son avis. Quand le temps du rejet massif de l’Europe arrivera, car il arrivera malheureusement avec de telles méthodes, et pour des raisons alors plus ou moins respectables, il s’agira de bien se rappeler quels furent ces représentants du peuple responsables de la destruction de cette magnifique idée qui consiste à vouloir vivre dignement ensemble, dans l’intérêt de tous.

Décidément, lorsqu’on est de gauche, on nous épargne peu de choses en ces temps difficile pour la démocratie populaire. Personnellement, je n’aurai pas la mémoire courte.

Publié dans:politique |on 4 février, 2008 |17 Commentaires »

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